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Société

Hôpital de Ziguinchor : Une femme explique comment ses bébés sont morts…le même jour

Elle s’appelle Mariama Magui Diémé. Dans le sillage de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Astou Sokhna, cette mère de famille raconte le traumatisme qu’elle a vécu à l’hôpital de Ziguinchor.

« Le 24 septembre 2020, mes quatre enfants sont décédés, un à un, à l’hôpital de Ziguinchor. Je n’ai même pas eu droit à un « matsa » pour me consoler », se remémore-t-elle dans Libération. Avant d’enchaîner son récit : « Je suis restée dehors de 9 heures jusqu’à 19 heures, sans assistance. Les deux sages-femmes qui étaient de garde étaient en pleine connexion sur WhatsApp ».

Mariama Magui Diémé d’enfoncer le clou dans les colonnes du journal : « Au bloc, le même docteur qui m’avait très mal parlé nous a dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi parce qu’il doit aller manger ». Pour finir, elle assène dans la parution du quotidien de ce mardi : « L’un des bébés était mort-né. Les trois autres sont partis, un à un, vers 19 heures sous les yeux impuissants de mon mari ».

L’affaire Sweet Beauty a connu ces derniers jours un nouveau tournant. Adji Sarr et Ndèye Khady Ndiaye, deux des personnes clés du dossier, étaient face-à-face dans le bureau du Doyen des juges, jeudi dernier, pour une confrontation qui s’est avérée houleuse.La première accuse Ousmane Sonko de viols et menaces de mort. La seconde, patronne de cette dernière à Sweet Beauty, le salon où se seraient déroulés les faits présumés, réfute les accusations contre le leader de Pastef. Les deux parties ont donc campé sur leurs positions en attendant l’audition du mis en cause et éventuellement, une confrontation avec son accusatrice et un procès