Ousmane Sonko, qui redevient éligible et électeur, pourrait être un motif de rapprochement des cœurs, rapprochement de volontés et peut être rapprochement de consciences. C’est du moins la conviction de Me Said Larifou à ‘Objection’ sur Sud Fm, où, dans la foulée, il s’est inquiété de certains discours prononcés au tribunal de Ziguinchor.
Un des avocats de Ousmane Sonko, Me Larifou, demande au service concerné compétent (DGE), de rétablir les droits de Ousmane Sonko. « Les droits de Ousmane Sonko doivent être rétablis immédiatement, parce qu’il n’y a aucune raison à ce que le leader de Pastef soit privé de ses droits politiques ».
Aussi, il estime tout à fait normal que chaque citoyen sénégalais puisse candidater et que les Sénégalais soient libres de choisir leur futur 5e président, librement sans entrave aucune.
Au-delà de la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales actée par le juge Faye, l’avocat réunionnais, inscrit au barreau de Moroni aux Comores, reste inquiet.
« Autant nous sommes très contents de cette décision qui a été rendue, mais nous sommes aussi très inquiets par rapport à certains discours qui sont prononcés. Je pense que cette décision arrive au bon moment, puis qu’elle a été rendue au nom du peuple sénégalais. Personne ne peut dire qu’une telle partie a perdu et l’autre partie des Sénégalais a gagné, non, il n’y a que le peuple sénégalais qui a gagné.
« Puis que cette décision est rendue au nom du peuple sénégalais, elle peut être un motif de rapprochement des cœurs, et rapprochement aussi de volontés et peut être rapprochement de consciences.
« Je suis parmi ceux qui pensent que le Sénégal disposent, pour longtemps, un vivier de gens tolérants. Et il faut puiser dans ce vivier pour que l’esprit modérateur, l’esprit tolérance incarnés par la majorité des sénégalais resurgissent ».
