Dans l’affaire Mame Mbaye Niang, le plus important n’est pas le débat sur la nature de l’intervalle de 6 mois, sur la condamnation et l’éligibilité de Ousmane Sonko.
Le vrai et unique débat, c’est est-ce que la Cour suprême doit être un acteur politique à la solde de l’Apr jusqu’à oser programmer l’affaire Mame Mbaye niang, alors que des affaires plus anciennes et plus graves comme le dossier criminel de Barthélemy Dias qui a plus de 10 ans, dort dans ses tiroirs.
Toute la communication doit être de dénoncer cette velléité prêtée à la Cour SUPRÊME de s’immiscer dans le champ politique pour participer à la volonté de liquidation du favori de l’élection présidentielle.
L’Institution judiciaire n’a pas vocation à saboter l’expression du suffrage universel. Sa unique fonction et raison d’être, c’est l’égalité entre les citoyens et la sauvegarde de leurs droits.
La condamnation en diffamation de Madiambal DIAGNE contre le Juge Teliko est en veilleuse depuis 24 mois, celle de Cheikh Yerim Seck contre le Capitaine Touré n’arrive même à être évoquée.
Le peuple sénégalais ne comprendrait et n’acceptera jamais le fast tract judiciaire pour essayer de rendre inéligible Ousmane sonko, alors même que la fausse victime est doté de 200 millions de fcfa de dommages-intérêts, une indemnisation supérieure à celle allouée aux victimes d’erreurs médicales de l’Etat.
La justice doit être rendue au nom du peuple et non suivant les intérêts de l’Apr et de son dauphin; voilà l’axe de communication utile.
Amadou Ba, Pastef